Anniversaire Valnaire St-Juillet

La danse est un sport qui permet de se dépenser et de s’entretenir physiquement. Mais la danse est aussi un territoire d’expression exceptionnel. Ici, c’est la dimension artistique qui s’exprime en créant des ponts entre le mental et l’expressivité du corps. Lorsque nous exécutons une chorégraphie, improvisée ou non, nous donnons une intention à chacun de nos gestes. Guidée par nos émotions, cette intention permet de connecter le mental au corps, en érigeant la gestuelle comme terrain d’expression privilégié. Danser, c’est l’occasion parfaite d’extérioriser ses passions intérieures. À l’image de la méditation, danser permet de s’ancrer dans l’instant présent, sans ressasser le passé ou anticiper le futur, une posture mentale bénéfique pour l’équilibre psychologique, de plus en plus difficile à trouver dans un monde qui avance à toute allure.

La danse à ISCclub est une méthode très efficace pour lutter contre la timidité, elle permet dans un contexte social de rentrer en contact avec l'autre du sexe opposé. Ce qui implique le contact visuel, le maintien d'une posture correcte, la gestion de l'espace et le contrôle du partenaire. Donc, beaucoup de maîtrise dans le simple fait d'apprendre à danser. 

Si la danse offre de nombreux avantages, il y a aussi ses inconvénients, parmi lesquels nous pouvons citer : 
1. Trouver un professionnel de la danse comme accompagnateur ; 

2. Trouver une personne qui a le sens de l'éthique et de la déontologie du métier ; 

3. Trouver une personne ouverte d'esprit et patiente 

Sans le vanter, Valnaire Saint-Juillet remplit toutes les conditions pour former nos jeunes : en plus de sa qualification dans le secteur de la danse en Haïti, il a accepté de former nos jeunes à titre de bénévole. Une offre qui n'a pas de prix à nos yeux. 

C'est pourquoi, le 5 février 2023, nous nous sommes rendus à son anniversaire pour fêter avec lui et profiter du coup de témoigner notre reconnaissance envers sa personne. Nos jeunes ont profité de l'événement pour pratiquer les notions apprises durant la période de formation. 

Tout est difficile avant de venir facile, apprenez à apprendre.

Changer de vue, changer de vie.    

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Compas

Valse

 

Rumba



Cha-cha-cha



Kizomba



Bachata

La Bachata est issue de la République dominicaine.

C’est une danse qui se danse dans le monde entier mais qui comprend différents styles.

À l’origine, elle se danse sur 8 temps exécutés en carré mais qui a été simplifié par les cultures occidentales et qui se danse dorénavant principalement en ligne.

La Bachata dominicaine

Elle peut paraître plus compliquée que la traditionnelle car elle se danse sur des demi-mesures et est plus rapide.

La Bachata traditionnelle

A la fin des années 80 et début des années 90, les écoles de danse ont commencé à simplifier les pas et à faire des pas de côté à la place des box steps.

Le styling vient principalement de la danse de salon. C'est le premier style que l'on appelle Fusion Style Bachata car ce n'est pas la technique de la Bachata Dominicaine.

La Bachata moderne

C'est un courant qui est arrivé dans les années 2005 qui aurait débuté en Espagne, mais c'est un sujet controversé.

Dans ce style, les couples utilisent les mêmes pas de base que le style traditionnel avec du styling utilisé en salsa, tango, zouk-lambada, danse de salon, etc. Les couples accentuent les mouvements d'ondulation et les femmes les mouvements de hanches. Sensuel !Ce bloc ne contient aucun contenu.

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La bachatasensual

La bachatasensual est un style de bachata très récent et très peu développé à Marseille.

C'est le style de bachata qui se danse le plus en Europe et notamment en Espagne.

Salsa

Salsa

Le rythme a évolué au fil des différents flux migratoires à partir des années 50, pour réellement s’affirmer dans les années 70. Cubaine ou Portoricaine, l’héritage commun de la musique Salsa se ressent principalement aux niveaux des percussions d’influences Africaines. C’est la fusion de différents styles musicaux tels que le Son Cubano, la Pleña Portoricaine et le Jazz, qui donne naissance au rythme appelé Salsa.

La présence d’instruments de percussions Cubaines, de guitares Espagnoles mais aussi de cuivres, engendre une musique aux sonorités vives qui interpelle des peuples de cultures différentes. En 1968, le groupe Fania-All Star co-fondé par Johnny Pacheco, un Américain d’origine Dominicaine, réunit de grands musiciens. Parmi eux, Alfredo de la Fé, Ruben Bladès, Hector Lavoe, respectivement originaires de Cuba, du Panama et de Porto-Rico.

Quelques années plus tard, la Salsa devient très populaire, notamment grâce à la collaboration d’autres artistes Américains d’origine Portoricaine, extrêmement talentueux. Ray Baretto, Eddie Palmieri, ou même Tito Puente, issu de l’univers du Jazz en font partie. Cette réunion d’artistes venus d’horizons divers sous le Label FANIA, a fortement contribué au succès commercial de ce style musical. Dès le début des années 70, la Salsa entre dans l’histoire des musiques du monde grâce aux différents concerts organisés par la Fania all Star. Ce groupe rencontre un grand succès à New-York, au Panama, à Porto-Rico, à Cuba, en Asie, en Afrique et en Europe. La richesse de la Salsa vient donc de la rencontre entre des musiciens exceptionnels venus des Caraïbes, d’Amérique latine et d’Amérique du nord.

la danse

On ne peut contester que la Salsa puise ses sources du « Son Cubano ». Une danse populaire d’influence afro-hispanique, pratiquée au départ dans les rues de Cuba.

Elle se développe ensuite sous une forme appelée « Rueda de Casino » ou simplement « Casino ». Il s’agit de chorégraphies populaires, dans lesquelles les couples de danseurs forment une ronde structurée autour d’un meneur qui annonce les figures connues des danseurs, et veille à leur bonne exécution. Pour désigner ce meneur on parle de « madre » ou de « cantante ». Celui-ci confirme parfois son annonce par des gestes, lorsque la rueda de casino se déroule dans un univers bruyant. Tous les couples doivent réaliser les figures annoncées en respectant un timing précis, ce qui donne un aspect spectaculaire à la ronde. Des changements réguliers de partenaires sont effectués lorsque le meneur annonce « Dame » ! Les Cubains de Miami ont perpétué la tradition du style « Casino ».

Aux États-Unis

C’est à New-York, grâce à l’apport culturel des différentes populations immigrées originaires de Porto-Rico, du Mexique, de Cuba et de la Dominique, que la Salsa s’est vraiment développée. Dans la célèbre discothèque Paladium les danseurs se retrouvent pour danser la salsa en y ajoutant des mouvements de danse de salon et de jazz. On parle de Salsa portoricaine pour désigner ce style de la salsa cubain ou Colombienne.

D’abord pratiquée aux Etats Unis, elle se répand en Europe et dans le monde. En salsa (dite) Portoricaine, la posture s’apparente à celle des danses de salon. Les danseuses tournent beaucoup et les couples peuvent se détacher pour réaliser des jeux de jambes appelés « shines » dans le jargon de la salsa. On retrouve également des mouvements traditionnels, inspiré de la Pleña portoricaine, qui est une danse traditionnelle aux racines africaines.

Tango

le Tango  

Dans les ports et barrios (quartiers), on trouve aussi bien des descendants d’esclaves, des anciens paysans marginalisés par la seconde révolution industrielle, et un grand nombre de travailleurs immigrés européens (espagnols, italiens, français, allemands…) venus tenter leur chance dans ce nouvel eldorado argentin. 

Pour s’amuser, se divertir ou se rappeler leurs terres d’origine, ces hommes - les femmes ne représentent plus qu’un quart de la population - dansent entre eux, mélangent leurs rythmes, leurs traditions et leurs chants. Et c’est ainsi que naît le tango : dans le barrios populaires de Buenos Aires, teinté d’un drôle de mélange entre habanera cubaine, candombe africain, danse gitane et chanson italienne…