Madsuze Lucien
Sujet | « Pensez-vous que la langue est un instrument de colonisation et de domination? » |
Idriss Aberkane dans une conférence qu'il a donnée à l'invitation de la députée Carine Mantaner en Andorre et réalisée pour l'occasion. Publié sur sa chaîne YouTube le 4 juillet 2023. Un de ses propos centraux est que l'intelligence artificielle va marquer la mort d'Homo academicus, de Diogène et de Lao Tseu, ainsi que celle de Platon et de Confucius. Titre de la conférence : Le futur de l'éducation face à l'intelligence artificielle. Cite: « On peut dominer d'autres pays par la langue, la technique des standards, par la vision du monde, ce qu'on appelle le soft power… Votre vision du monde, votre capacité à la partager est un instrument de puissance. » Usol, auteur d'un article publié dans la revue Haïti Littéraire et Sociale du 5 février 1905 suscitant un véritable scandale. « Nous n'avons pas une littérature nationale, nous ne saurions d'ailleurs en avoir, car une littérature nationale suppose une langue spéciale, des mœurs, des coutumes spéciales, enfin une âme spéciale différente de celle des autres nations et propre à cette seule communauté. » Or, de ces éléments tout nous fait défaut. « Notre langue est française, françaises sont nos mœurs, nos coutumes, nos idées et, qu'on le veuille ou non, française est notre âme. » Suite à la lecture de ces deux affirmations : « Pensez-vous que la langue est un instrument de colonisation et de domination ? » Quelle est votre position sur le cas d'Haïti qui est bilingue constitutionnellement (créole, français) et où l'on pense que le français est la principale cause de son sous-développement ? |
SOMMAIRE
EN QUOI LA LANGUE PEUT ETRE UTILISEE COMME UN OUTIL DE COLONISATION ET DE DOMINATION ?. 3
La langue comme l’expression de la réalité. 3
Utilisation de la langue dans les colonies. 4
Haïti un cas spécial de la colonisation. 4
UTILISATION DE LA LANGUE PAR LES PUISSANCES COLONIALES POUR IMPOSER LEUR VISION DU MONDE.. 5
Intérêt d’imposer la langue comme moyen de domination. 5
Utilisation de la langue coloniale comme moyen de résistance et d’identité. 6
Le français un héritage colonial 8
Le système éducatif haïtien. 8
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE.. 10
INTRODUCTION
‘’ Parler, c’est exister absolument pour l’autre. Un homme qui possède le langage possède par la même le monde exprimé et impliqué par ce langage.’’ Cette citation vient de Frantz Fanon. C’est sur l’impact de la langue dans le processus de colonisation et de domination. Pour structurer notre démarche il est important d’élucider les trois concepts centraux du sujet : langue, colonisation et domination.
La langue est un terme linguistique qui désigne le système abstrait de signes et de règles partagé par une communauté pour communiquer, elle représente donc l’ensemble des conventions grammaticales et lexicales qui permettent à une langue de fonctionner. C’est aussi un véritable miroir de la culture et des manières de voir le monde, elle est un outil puissant qui façonne notre vision du monde, influençant notre culture, nos interactions et même notre perception. La langue est une condition d’existence de la parole en tant qu’acte, et l’acte même de la parole est la condition pour que la langue puisse s’établir à tout moment, pour qu’elle puisse exister.
La colonisation est un processus dans lequel un groupe de personnes ou un pays envahissent un territoire sous-développé et sous-peuplé qui leurs n’appartient pas originellement pour les exploiter. On peut dire la colonisation correspond à l’occupation par une puissance extérieure, elle peut se faire plus au moins rapidement, de façon brutale et violente, aller jusqu’au génocide des populations locales. La colonisation vient aussi avec la domination. Et pour la colonisation il y a plusieurs formes, la colonisation de position, de peuplement, d’exploitation de plantation, et la colonisation selon les méthodes d’administration.
La domination est un processus dans lequel une unité est en position d’imposer son autorité. Celui qui donne des ordres et d’autres qui obéissent. Selon Max Weber il Ya 3 types de domination légitime : domination rationnelle, traditionnelle, et charismatique.
EN QUOI LA LANGUE PEUT ETRE UTILISEE COMME UN OUTIL DE COLONISATION ET DE DOMINATION ?
La langue comme l’expression de la réalité
La langue n'est pas seulement un moyen de communication, mais elle façonne également notre perception de la réalité. Chaque langue a ses propres nuances, expressions et structures qui reflètent les valeurs, les croyances et les traditions de la culture qui l’entoure. Certaines langues ont des mots spécifiques pour des concepts qui peuvent être difficiles à traduire, ce qui montre comment une culture peut donner de l'importance à certaines idées ou expériences. De plus, la manière dont une langue structure la pensée peut influencer la façon dont ses locuteurs interprètent le monde, ce qu'on appelle la relativité linguistique. Absolument, chaque langue véhicule une culture unique et une manière particulière de voir le monde. Les mots et les expressions d'une langue sont souvent profondément ancrés dans l'histoire, les valeurs et les croyances d'un groupe. Par exemple, les idiomes et les proverbes peuvent refléter des expériences culturelles spécifiques et des modes de vie. De plus, la structure même d'une langue peut influencer la pensée. Certaines langues, par exemple, mettent l'accent sur le temps, tandis que d'autres peuvent privilégier l'aspect, la relation ou le contexte. Cela peut entraîner des différences dans la manière dont les locuteurs comprennent des concepts comme le temps, l'espace ou les relations interpersonnelles. La langue est un vecteur essentiel de la culture, offrant un aperçu des priorités et des perspectives d'une communauté.
Utilisation de la langue dans les colonies
Dans de nombreuses colonies, la langue coloniale (comme le français, l'anglais ou l'espagnol) a été imposée comme langue officielle, reléguant les langues locales à un statut inférieur. Cela a entraîné une diminution de l'usage quotidien des langues locales. Dans les systèmes éducatifs coloniaux privilégiaient l'enseignement dans la langue coloniale. Les enfants apprenaient principalement dans cette langue, ce qui a conduit à une perte de transmission des langues et cultures locales au sein des familles. A titre d’Exemple d’Afrique francophone (Maroc, Tchad, cote d’ivoire, Gabon etc…). Est-ce dans tous les cas ou la langue peut être un instrument de colonisation et de domination, si nous considérons le rapport entre ses pays : Angleterre, Inde – Japon, Chine – Portugal, Brésil – Angleterre, Canada – Vietnam, France.
Par exemple en Afrique, en côte d’ivoire ; Le français est devenu la langue officielle et est utilisé dans l'éducation, l'administration et les médias. Bien que le pays compte une grande diversité linguistique avec des centaines de langues locales, le français prédomine dans les interactions formelles et institutionnelles, ce qui a contribué à la marginalisation des langues locales. Et en Indochine, le Vietnam : Pendant la période coloniale française, le français a été imposé comme langue d'enseignement et d'administration. Bien que le vietnamien soit resté la langue principale du peuple, le français a créé une élite francophone, et de nombreux mots français ont été intégrés au vietnamien. Aujourd'hui, le français est en déclin, mais son héritage persiste dans la langue et la culture.
Haïti un cas spécial de la colonisation
Prenons Haïti comme un cas spécial vu qu’il a connu plusieurs périodes de colonisation. Premièrement avec les espagnols de 1492 à 1697, ensuite les anglais de 1655 à 1656, et les français de 1697 à 1804
Depuis ce temps jusqu’en 1804 Haïti a été dominé, colonisé et exploité, en les plaçant sous sa dépendance politique et économique. La colonisation et domination se fait de 2 façons, mental et physique.
UTILISATION DE LA LANGUE PAR LES PUISSANCES COLONIALES POUR IMPOSER LEUR VISION DU MONDE
De nombreuses puissances coloniales ont déclaré des politiques d'assimilation visant à "civiliser" les populations locales. Cela impliquait souvent la dévalorisation des cultures et langues locales, les présentant comme inférieures ou primitives. La marginalisation des langues locales a également conduit à l'érosion des pratiques culturelles qui y étaient liées. Les rituels, contes et traditions oraux, souvent transmis en langue locale, ont pu disparaître ou être altérés. Malgré cette oppression, de nombreuses communautés ont résisté et continuent de raviver leurs langues et cultures. Des mouvements de réhabilitation des langues locales émergent, cherchant à redonner vie à ces langues et à revendiquer leur importance culturelle. Ces éléments montrent comment la colonisation a eu des effets dévastateurs sur les langues locales, mais aussi comment des efforts de revitalisation se développent pour préserver ces précieuses héritages culturels.
Intérêt d’imposer la langue comme moyen de domination
En imposant leur langue, les colonisateurs cherchaient à éroder les cultures locales et à établir leurs propres valeurs culturelles comme dominantes. Cela facilitait leur contrôle sur les populations. Les systèmes éducatifs coloniaux enseignaient non seulement la langue, mais aussi les histoires, les philosophies et les valeurs des colonisateurs. Cela visait à créer une nouvelle élite francophone qui s'identifiait davantage à la culture coloniale qu'à sa propre culture. L'imposition de la langue coloniale a souvent entraîné un affaiblissement de l'identité locale. Les langues locales, considérées comme moins prestigieuses ou moins utiles, ont été marginalisées, ce qui a eu des répercussions sur la transmission des traditions et des valeurs culturelles. Les colonisateurs ont souvent présenté leurs valeurs et croyances comme supérieures, cherchant à convaincre les populations locales de les adopter. Cette assimilation culturelle était parfois justifiée par des idéologies racistes qui dévalorisaient les cultures lcoales.
Ce processus d'imposition linguistique illustre comment la langue peut être un outil de pouvoir, façonnant les identités culturelles et sociales à travers les générations.
Utilisation de la langue coloniale comme moyen de résistance et d’identité
Par ailleurs, malgré la domination coloniale, de nombreux peuples colonisés ont réussi à conserver ou revitaliser leurs langues. Par exemple, le créole est un excellent exemple de langue qui a émergé dans le contexte colonial. Les créoles, souvent basés sur des langues européennes mélangées avec des langues africaines, autochtones et d'autres, sont devenus des symboles d'identité culturelle pour de nombreuses communautés. Ils témoignent de la résilience des peuples face à l'oppression et à la tentative d'effacement de leurs cultures. Lorsqu’elles sont introduites dans des contextes coloniaux, subissent souvent des transformations significatives. Ces adaptations peuvent prendre plusieurs formes.
C’est à ce moment-là que les colonisés peuvent modifier le vocabulaire et la grammaire de la langue coloniale pour mieux refléter leur culture et leurs réalités quotidiennes. Cela peut inclure l'invention de nouveaux mots ou l'adaptation de termes existants. Ils peuvent injecter des éléments de leur propre langue et culture dans la langue coloniale, ce qui peut entraîner des variations régionales et des dialectes. Les langues coloniales peuvent également devenir des outils de résistance et de réappropriation, permettant aux colonisés d'affirmer leur identité tout en utilisant la langue de l'oppression. Ces dynamiques montrent que le langage est un champ de bataille culturel, où les colonisés exercent leur agence en transformant une langue imposée en un reflet de leur propre identité.
Les colonisés ont souvent utilisé la langue du colonisateur comme un outil de libération et de lutte.
Voici quelques aspects de cette appropriation :
- Mobilisation politique : La maîtrise de la langue coloniale a permis aux colonisés de s'organiser, de revendiquer leurs droits et de former des mouvements politiques. Des leaders et des intellectuels ont utilisé cette langue pour articuler des idées de résistance et de changement.
- Éducation et sensibilisation : La langue coloniale a été utilisée dans l'éducation pour transmettre des idées de justice sociale, d’égalité et de décolonisation, permettant ainsi aux colonisés d'accéder à des concepts qui leur étaient auparavant étrangers.
- Culture et art : De nombreux écrivains, poètes et artistes ont utilisé la langue coloniale pour exprimer leur expérience et leurs luttes, créant ainsi des œuvres puissantes qui résonnent à la fois avec leur culture d'origine et les réalités coloniales.
Cette appropriation illustre comment la langue peut être un outil à double tranchant, permettant à la fois la domination et la résistance. En s’appropriant la langue du colonisateur, les colonisés ont réussi à transformer un symbole d’oppression en un moyen d’émancipation
Les écrivains de la négritude, tels qu'Aimé Césaire et Jean Price-Mars, ont brillamment utilisé le français pour exprimer leur lutte contre le colonialisme et affirmer leur identité culturelle. Césaire, à travers son poème "Cahier d'un retour au pays natal", utilise le français pour évoquer la douleur de l'exil, la quête d'identité et la fierté noire. Il mélange des éléments de la langue française avec des références culturelles africaines et antillaises, créant une œuvre riche et puissante qui interpelle à la fois les colonisateurs et les colonisés. Son style poétique est caractérisé par des métaphores percutantes et une musicalité qui renforce son message de résistance et de révolte. Jean Price-Mars, dans son essai "La Révolte des nègres", utilise le français pour articuler une vision de la culture haïtienne et de l’identité noire. Il plaide pour la reconnaissance de la richesse des cultures africaines et antillaises, tout en critiquant les effets dévastateurs du colonialisme. Son écriture est à la fois intellectuelle et engagée, cherchant à sensibiliser ses lecteurs à l'importance de la négritude.
Ces écrivains montrent comment le français, langue de l'oppression, peut être transformé en un vecteur d’émancipation. Ils ont utilisé cette langue pour revendiquer leur identité, célébrer leur culture et dénoncer les injustices du colonialisme, prouvant ainsi que la langue peut être un outil de résistance et de réaffirmation culturelle.
Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor: Ils ont utilisé le français pour exprimer des réalités antillaises et africaines, créant ainsi une poésie qui célèbre l'identité noire tout en critiquant le colonialisme. Anténor Firmin, écrivain et intellectuel haïtien du XIXe siècle, a effectivement utilisé la langue du colon, le français, pour exprimer ses idées et défendre l'identité et la dignité des Noirs. Dans son œuvre, notamment dans De l'égalité des races humaines (1885), il s'emploie à renverser les stéréotypes racistes en utilisant la langue coloniale comme un outil de critique et de revendication. Firmin démontre que les notions de supériorité raciale sont infondées et s'appuie sur des arguments scientifiques et historiques, tout en s'exprimant dans la langue qui avait servi à le marginaliser. En écrivant en français, il ne se contente pas de reprendre le discours colonial, mais le détourne pour affirmer la richesse de la culture noire et sa légitimité. Anténor Firmin incarne ainsi un exemple puissant de la manière dont la langue coloniale peut être utilisée pour renverser le discours dominant et revendiquer une nouvelle vision de l'identité et de l'humanité.
SUR LE CAS D'HAÏTI QUI EST BILINGUE CONSTITUTIONNELLEMENT. (CREOLE, FRANÇAIS) ET QU'ON PENSE QUE LE FRANÇAIS EST LA PRINCIPALE CAUSE DE SON SOUS-DEVELOPPEMENT ?
Le français un héritage colonial
De ce point vu, le français, héritage de la période coloniale, est souvent perçu comme un symbole de domination et de stratification sociale. En effet, il est généralement associé à l'élite, à l'éducation formelle et aux institutions gouvernementales, tandis que le créole, langue maternelle de la majorité de la population, est souvent minimisé.
Cette situation peut être vue comme un instrument de colonisation, car elle perpétue une hiérarchie linguistique où le français est valorisé au détriment du créole. Cela crée des barrières d'accès à l'éducation et aux opportunités pour ceux qui ne maîtrisent pas le français. Dans ce sens, la langue devient un moyen de maintenir des inégalités sociales.
Le système éducatif haïtien
L’enseignement en Haïti se fait principalement en français, même si la majorité des élèves parlent le créole à la maison. Cela crée une barrière linguistique pour les enfants qui ne maitrisent pas le français, dès le début de leur scolarité. Le manque de ressource pédagogique en créole renforce également cette barrière, rendant l’apprentissage plus difficile pour beaucoup d’élevés. La plupart de nos écoliers, universitaire, professionnelle ne peuvent pas s’exprimer en français.
Administration et justice
En administration et justice, de nombreuses procédures administratives et juridique se déroulent en français, ce qui pose un problème de compréhension pour ceux qui ne le maitrisent pas, limitant ainsi leur accès aux services publiques et à la justice. Le créole haïtien est largement parlé dans la vie quotidienne mais le français domine encore dans les documents officiels, les médias et la communication formelle. Bien que le créole soit notre langue maternelle, il est souvent sous-enseigné, Parce ce qu’il n’y a pas de connaissance scientifique disponible dans la langue, ce qui limite l’accès des étudiants a une éducation de qualité dans leur propre langue. `cela crée une situation où de nombreux haïtiens se sentent exclu des discussions et des décisions importantes et de la participation active dans le processus politiques et administration simplement parce qu’elles sont menées en français, elle empêche une partie de la population d’être pleinement informées sur des questions politiques, économique, social en Haïti.
SYNTHESE
Le français en lui-même n'est pas la cause directe du sous-développement en Haïti, mais son rôle dans le système éducatif et social peut contribuer aux inégalités et à la marginalisation. La hiérarchie linguistique, où le français est associé à l'élite et au pouvoir, limite l'accès à l'éducation et aux opportunités pour la majorité qui parle créole. Cela peut perpétuer un cycle de pauvreté et d'exclusion.
D'autres facteurs, tels que l'histoire coloniale, les crises politiques, la corruption, et les catastrophes naturelles, jouent également un rôle significatif dans le sous-développement. La langue est un aspect important, mais elle s'inscrit dans un ensemble de dynamiques sociales, économiques et politiques qui influencent le développement du pays. Promouvoir l'accès à l'éducation en créole et valoriser la langue dans les institutions pourrait aider à améliorer la situation, mais cela fait partie d'un ensemble de solutions nécessaires pour aborder les problèmes plus larges du développement en Haïti.
CONCLUSION
Pour terminer, comme nous l’avons démontré la langue a effectivement été un instrument de colonisation et de domination…, mais aussi elle est devenue un espace de résistance et de redéfinition identitaire, elle joue un double rôle dans le contexte de la colonisation. D'une part, elle a été utilisée comme un outil de domination, permettant aux colonisateurs d'imposer leur culture et leurs valeurs. D'autre part, elle est aussi devenue un vecteur de résistance pour les colonisés, qui ont réinterprété et réapproprié la langue, créant ainsi de nouvelles identités et de nouvelles formes d'expression.
En ce qui concerne le sous-développement en Haïti, Le français en tant que langue n'est pas directement la cause, mais il contribue à des dynamiques qui peuvent aggraver la situation socio-économique comme : Éducation et élitisme, Inégalités social, Marginalisation du créole, Accès aux ressources.
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REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
- Cette citation de Frantz Fanon provient de son ouvrage "Les Damnés de la terre", publié en 1961 (Éditions François Maspero)
- https://books.openedition.org/enseditions/3888?lang=fr
- https://www.alloprof.qc.ca/fr/eleves/bv/monde-contemporain/la-colonisation-h1943
- https://www.cnrtl.fr/lexicographie/colonisation
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Colonisation
- https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/domination/26382
- https://theses.fr/2021AIXM0310.pdf
- Cahier d'un retour au pays natal" d'Aimé Césaire a été publié en 1939. La première édition a été publiée par Les Éditions du Seuil.
- Jean Price-Mars a publié son essai "La Révolte des nègres" en 1928 aux Éditions de la Nouvelle Éducation.