La France :    Salue à toi Béatrice

Béatrice :        Comment vas-tu La France ? la diction ça marche !

La France :    A merveille sous le soleil

Béatrice :        Tu fais des vers dans cet univers de fou !

La France :    C’est normal, je dois faire des vers sur cette terre de misère

Béatrice :        Surtout cette misère si amère.

La France :    Toi, Béatrice tu es unique

Béatrice :        Mais je suis ce juge inique qui est unique en son genre

La France :    Tu sais Béatrice tu es utile pour moi, peut- être inutile pour les autres.

Béatrice :        Je ne prendrai pas l’agent pour l’argent. Dieu de grâce il m’agace celui-là.

La France :    Béatrice, ça c’est une farce sans face. Tu sais très bien farce sans face est l’œuvre corruptible

Béatrice :        La France tu veux me montrer ton savoir avec des exercices de diction

La France :    Non Béatrice, Exercices d’articulation pour desserrer les maxillaires comme ce grand amos amorce le processus économique dis-toi bien, peux-tu dire petite ?

Béatrice :        La France, tu-as vu le père Lebrun ?

La France :    Moi j’ai peur du père Lebrun

Béatrice :        Je n’ai pas peur du père Lebrun. Avoir peur de ton père Pourquoi ?

La France :    Je pleure, je gueule, je cris

Béatrice :        Il crie crues les viandes sur la table

La France :    Eh ! bien dépose le cartable sur la table, car vous êtes non tu es capable et valable de gagner.

Béatrice :        Je n’aime pas la compagnie des autres, je ne vais pas à la campagne la peur de la paix rend l’homme devant l’orme aboulique. Cruelle paraît cette vie.

La France :    C’est vrai, la vie tu as vu paraît cruelle, je vais à la rue du quai.

Béatrice :        Ils font la queue sur le quai.

La France :    Sur le quai ils font la queue-Béatrice, tu veux faire un concours ?

Béatrice :        Seulement c’est pas un examen, je pense, tu commences !

La France :    Pourquoi ? tu as peur de dire le beau bébé babillard balbutie là bouche fermée le BA, BE, BI, BO, BU

Béatrice :        Je dirais Monsieur s’est lié à ce lieu.

La France :    A ce lieu Monsieur s’est Lié.

Béatrice :        Pas mal pour une débutante : Monsieur eu est venu, veux-tu venir ?

La France :    Très bien professionnelle Béatrice, veux-tu venir Monsieur eu est venu ?

Béatrice :        Tu me trouveras, j’ai tué le peu avec l’épée

La France :    ça bon pour les gamins. Avec l’épée j’ai tué le peu

Béatrice :        Tu fais le dur. Mais le dire est dur

La France :    Dur est le dur. Béatrice es-tu sûre de ton sir ?

Béatrice :        Oui La France je suis si sûre qu’Arthur est venu me voir et je sais voir tes serres de ce genre.

La France :    Je serre ma sœur dans mon cœur.

Béatrice :        Sur mon cœur je serre ma sœur. La France mon petit n’a pas d’appétit.

La France :    Regarde les jeunes jeûnent. Béatrice je vais voir ma sœur sur le quai, elle a un très grand cœur.

Béatrice :        Sur le quai je vais voir ma sœur pour son grand cœur.

La France :    Je proteste, je lève mon doigt pour défendre mes droits.

Béatrice :        Pour défendre mes droits, je lève mon doigt.

                        Enfin ! mon pois c’est la proie des chevilles.

La France :    Difficile est l’argent de l’agent.

                        Tu truques avec la trique.

Béatrice :        avec l’attrique tu truques. Il a reçu une volée de coups de trique sans truque.

La France :    Je respire le bon air du bonheur.

Béatrice :        C’est le bon air du bonheur que je respire.

La France :    Béatrice tu es ma meilleure amie, pour cela un jour j’aimerais t’interpréter deux airs pour ton frère.

Béatrice :        Hm ! pour moi c’est différent, dans un désert à deux heures je voudrais interpréter deux airs pour ton frère.

La France :    Mon grand frère a peur de la paix de ma petite sœur et mon père a peur de la paix de cette paire. Ils veulent rester dans le corridor.

Béatrice : Ils ne peuvent dormir dans un corridor, car si tu dors dans le corridor tu feras tort aux gens du dehors.

La France :    Aux gens du dehors tu feras tort si tu dors dans le corridor.

Béatrice :        C’est rien, dix heures belle heure au bel-air.

La France :    Belle heure au bel-air à dix heures ; Béatrice où est ton juge juge-moi.

Béatrice :        Je dois juger les injustes parce que je suis un juste juge. J’ai compris que j’ai tort j’en parlerai au gouverneur.

La France :    au Gouverneur j’en parlerai, j’ai compris que j’ai tort. Il a battu ceux qui ont bâti. Béatrice veux-tu m’aider aujourd’hui ?

Béatrice :        La France aujourd’hui m’aider pour demain les 7 jours de la semaine : Lundi-mardi-mercredi-jeudi-vendredi-samedi-dimanche

La France :    Plus facile tandis que du lundi au vendredi on disait le dimanche jour consacré au repos à la prière et j’en passe.

Béatrice :        Tu dois me dire comment médire.

La France :    C’est l’œuvre des moqueurs chasse, sache, chasseur, sache, chasseur, chasseur, cache.

Béatrice :        Le Chasseur cherche son instrument dans le champ sans un sous et il crie fort le petit chien sache chasser les instruments des grands chasseurs sans sous. La France demande pour moi à Monsieur Arthur quelle heure a-t-il.

La France :    Il dit madame il est dix-sept heures 54 fin du bavardage

Béatrice :        Ô, La France ! toi que je croyais ma sœur tu voudrais briser les cellules de mon cœur.

La France : Eh ! bien ta sœur n’est pas en sueur et je vais tuer deux lièvres.

10, Imp. André Canal, Route de Frères, PV, Haïti
246, Frères 24, Route de Frères, PV, Haïti
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